• La dystopie, c'est quoi ?

    La dystopie, ou contre-utopie, est un sous-genre de la science-fiction qui met en scène une société imaginaire, souvent critique de la société actuelle grâce à l'application d'une idéologie actuelle, à la représentation d'une évolution apocalyptique de la société.

     

    Étymologie

    Le terme dystopie vient du grec dys, qui signifie la négation, le mauvais, tandis que topos, qui vient du grec également, signifie le lieu.

    Donc, littéralement, "dystopie" signifie le mauvais endroit.

     

    Exemples

    Felicidad - Jean Molla

    J'ai énormément apprécié ce roman. Il est passionnant, de part, entre autres, son univers complexe et très bien construit et ses personnages attachants. Rempli de rebondissements, on se laisse (em)porter par le fil de l'action.

    Pour moi, Felicidad est un excellent exemple de roman dystopique réussi.

     

    Promise (tome 1) - Ally Condie

    J'ai trouvé ce roman cul-cul et prévisible, malgré une idée de base intéressante. Les personnages sont "fades", et paraissent lointains au lecteur. La trame de l'histoire est mal faite ; les événements ne s'enchaînent pas naturellement.

    Pour moi, le tome 1 de la saga Promise (je n'ai pas lu les autres, mais d'après les critiques que j'ai lu, ils ne sont pas mieux) est un excellent exemple de roman dystopique raté (et vachement commercial).

     


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  • Les gouttes d'eau perlent dans mon dos pendant que je tourne précautionneusement les pages du livre avec mes mains moites.

    Il commence à faire vraiment chaud dans la pièce. À contre-cœur, je sort du bain ; 'faut que j'ouvre la fenêtre.

    Je me saisit de la serviette. Ma tête tourne, je peux pas marcher droit. J'ai l'impression d'être ivre. Ma vision est complètement brouillée. Elle est comme cachée par des formes jaunes triangulaires, comme un kaléidoscope. Putain je vois rien.

    Mais ça va passer. Ça passe toujours au bout de quelques secondes d'habitude. Je m'assois sur le rebord de la baignoire et j’attends. Merde. Ça passe pas. Je commence à paniquer. Il faut que j'appelle quelqu'un.

    Je me cogne la hanche contre la porte. Je laisse la salle de bain dans le bordel que mes mouvements maladroits et aveugles ont foutus. Je tombe sur mon lit. J'ai des frissons partout. Je cherche mon téléphone à tâtons sur ma table de chevet.

    Je compose le numéro de mon père en essayant de me souvenir de l'emplacement des chiffres. Une sonnerie. Deux. Trois. Quatre. Ces misérables instants me semblent interminables.

    "_ Allô ?" Ouf.

     


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  • 1ère de couv'Mon heure viendra - Nina Vogt-Østli

    Maison d'édition : Actes sud junior - Titre original : "Min tid kommer" (Norvège) ; traduction littérale : "Mon temps (ou période) arrivera" ; traductrice : Aude Pasquier - Prix : 13€50 - Nombre de pages : 225 - Âge conseillé : 13 ans ; mon vécu : lecture à 12 ans - Style de lecture : roman fantastique, dystopique

    Introduction :

    Hans Petter est un adolescent de 15 ans qui est harcelé depuis des années par un camarade de classe, Andreas. Jusqu'au jour où Fera, jeune fille qui prétend habiter dans le futur, le contacte et paraît s'intéresser à lui. Mais c'est sans compter sa mère qui sort avec son prof principal et son père qui semble ne pas apprécier la présence de son fils.

    Alors qu'avec la quatrième de couverture je m'attendais à quelque chose de vraiment centré sur sa rencontre avec une habitante du futur, en réalité, ce n'est qu'un élément parmi tant d'autres. J'ai recensé 4 éléments qui font l'histoire : le harcèlement de Hans Petter, ce dernier qui ne se sent pas aimé par son père, sa mère qui sort avec son prof principal (qui le fait vraiment chier) et pour finir Fera, sa nouvelle amie qui vient du futur.

    J'ai sélectionné 4 extraits qui illustrent les quatre plus importantes "parcelles" de l'histoire. Pour connaître quel extrait correspond à quelle parcelle, référez-vous aux couleurs ci-dessus et ci-dessous.

     

    1/ "[…]ils ont bondi sur moi. […] Je me suis presque laissé tomber à terre de moi-même. […] Je me suis étalé de tout mon long, la tête dans une flaque. J'essaie de ne pas respirer, de bloquer toutes les issues. En vain : la boue pénètre de toute façon. Marron. Bourbeuse. Froide. […]

    J'ai les yeux fermés. Je sens la pression de la botte d'Andreas contre ma tempe. Je ne bouge pas un muscle. Ça ne ferait que l'encourager. […] Si je résiste, la raclée sera cent fois pire.

    Mauvais calcul. Apparemment, zéro résistance, ça les énerve encore plus."

    2/ "Elle ne m'a pas laissé prendre la décision avec elle. À vingt et un ans, elle a décidé de garder l'enfant. Et ensuite, elle m'appelle pour me prévenir que je vais être père et qu'elle attend une aide financière de ma part ? […]

    _ Donc, tu aurais voulu qu'elle avorte, tu aurais préféré que je n'existe pas ?

    _ Oh. Je vois où tu veux en venir. Non, bien sûr que non.

    Je ne te crois pas une seconde. Si on se voit, c'est que tu es obligé. Donc on se voit, mais le moins possible. Tu t'en dispenserais bien."  

    3/ "[…]aurais-tu cinq minutes après la classe ? […]il y a une chose dont il faut qu'on parle, toi et moi.

    Il me fait un clin d'œil. Putain de bordel de merde, il veut me parler de la relation répugnante qu'il a entamé avec [ma mère].

    _ Plutôt crever. […] Vous pouvez baiser ma mère si vous voulez, mais moi, vous m'aurez pas en tête-à-tête.

    Je suis moi-même surpris d'avoir parlé si fort. Un silence de mort s'abat sur la classe.

    _ Euh… Es-tu sûr de vouloir aborder ce sujet maintenant, Hans Petter ?

    _ Vous m'avez tous bien entendu ? Faites gaffes à vos mères. Gunnar a du mal à garder sa nouille dans la calbut. […] Si ça se trouve, Gunnar le Pervers s'est déjà tapé deux ou trois mères d'élèves. […]

    _ Il me semble que tu devrais te calmer un peu, Hans Petter.

    _ Mais je suis très calme. Je ne fais que parler. Vous vouliez qu'on discute, non ? Hein, Gunnar le Pervers ? Eh ben voilà, on discute. On va régler notre problème tout de suite. C'est carrément pervers de se faire les mères de ses élèves, vous vous en rendez bien compte. À part ça, vous aviez d'autres trucs à nous raconter ? Finalement, vous êtes homo, peut-être ? Vous mettez des sous-vêtements de gonzesse sous vos fringues ? Je me disais bien que c'était votre genre. Les types qui se mettent autant de gel dans les cheveux, c'est louche.

    Le silence tombe. Puis les rires commencent à fuser un peu partout.

    _ Tu devrais sortir te calmer, dit enfin Gunnar.

    _ Avec plaisir. Mais je me permets de vous retourner la suggestion. Vous avez la gueule toute rouge. Si vous continuez à vous échauffer comme ça, il vous restera pas un goutte de sang dans la bite."

    4/ "Hans Petter : Et si le mal est déjà fait et que le dernier des connards a été conçu, est-ce qu'il ne vaut pas mieux l'éliminer ? […]

    Fera : Peut-être. Mais comment ? On ne peut pas savoir ce qu'il fera tant qu'il ne l'aura pas fait.

    Hans Petter : Et si on le sait avec certitude ?

    Fera : Dans ce cas, je ne sais pas ce que le Conseil ferait. Qu'est-ce que tu ferais, toi ?

    Hans Petter : Je trouve que les connards finis devraient être interdits de répandre le mal.

    Fera : Et si une personne est méchante du point de vue des autres mais que toi, tu l'aimes bien ?

    Hans Petter : Quand quelqu'un est foncièrement méchant, il est foncièrement méchant, point. […]"

    En faisant l'article, j'ai plus ou moins lu le livre une seconde fois, j'ai donc perçu des détails qu'on ne comprend qu'après avoir lu le bouquin en intégralité. Je comprend à présent que ce roman est super bien fait, et décomposé avec minutie.

     


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  • Bonjour à toutes et à tous !

    Pendant les vacances de Pâques, j'ai fait un stage d'écriture en ligne (pour lire mon analyse sur ce dernier, clique ici) En les relisant, je me suis dis que ce serait une bonne idée de vous les partager, cela vous donnera un avant goût du stage si éventuellement vous souhaitez y participer.

    Évidemment, ce ne sont pas les seuls textes que nous avons rédigés, seulement certains ne sont pas intéressants, et ce serait inutile de les publier dans cet article.

    Les sons qui m'entourent

    Consigne : Décrivez tous les sons que vous entendez lorsque vous écrivez ce texte.

    J’entends le murmure de la radio dans la cuisine.
    J’entends le vrombissement de l’ordinateur.
    J’entends le parquet qui craquent sous les pas de ma mère.
    J’entends une chaise qui grince dans l’appartement au dessus de moi.
    J’entends la sirène du camion poubelle dans la rue.
    J’entends une fenêtre qui claque.
    J’entends une corneille qui croasse.
    J’entends le chat qui miaule.
    J’entends un raclement venant de la cour mais je ne sais pas ce que c’est.
    J’entends le cliquetis du clavier d’ordinateur lorsque j’écris.
    J’entends une voiture qui passe dans la rue.
    J’entends la porte des toilettes qui s’ouvre.
    J’entends le grattement que font les pattes du chat dans sa litière.

     

    DJ Poésie Remix

    Consigne : Intégrez dans une poésie du XIXe siècle de votre choix ces mots du XXIe.

    Connecter ; abonner ; surfer ; interviewer ; scotcher ; – Métro ; baby sitter ; zombie ; cheese burger ; smartphone

    J’ai choisi « L’Albatros », de Baudelaire

    Souvent, pour SE CONNECTER, les BABY SITTERS
    Prennent des albatros, vastes oiseaux de MÉTRO,
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    À peine les ont-ils SCOTCHES sur les planches,
    Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des SMARTPHONES S’ABONNER à côté d’eux.

    Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
    Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
    L’un agace son bec avec un CHEESE BURGER,
    L’autre INTERVIEWE, en boitant, le ZOMBIE qui volait !

    Le Poète est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l’empêchent de SURFER.

     

    Une vie trop people

    Consigne : Inventez un personnage célèbre et écrivez sa biographie à la manière de Wikipédia, une de ses journées de travail, la vision d'un de ses fan, une rencontre avec les médias et ce qui resterait de son œuvre après sa mort.

    1) Biographie

    Lucinda Mac Gregor est une journaliste écossaise née le 5 juillet 1972 à Glasgow (Strathclyde). Elle est principalement connue pour ses articles dans la presse illustrée « The Present ».

    • Biographie
    Née dans le Nord-Ouest de Glasgow, Lucinda grandit parmi ses deux sœurs et son grand frère. Lorsqu’elle et sa famille emménagent à Édimbourg alors qu’elle a 14 ans, la jeune fille se découvre une passion pour le journalisme grâce au club journal de son collège. C’est ainsi qu’en 1991, elle intègre la prestigieuse école CJU ou elle obtient son diplôme de communication et de journalisme en 1994.
    A partir de 1995, Lucinda Mac Gregor écrit des reportages pour le journal anglais « The Fast Post », cependant elle annonce sa démission en 2001, « lassée de l’ambiance ennuyeuse », avoue-t-elle dans l’émission de télévision australienne « After Dinner ».
    Ce n’est qu’en 2003 qu’elle rejoint l’équipe du journal écossais « The Present », duquel elle devient peu à peu une des journalistes les plus importantes.

    • Distinctions et récompenses
    En 2006, elle est placée 4e dans le classement des journalistes les plus influents du monde anglophone par le magazine American News Institute.
    En 2008, son analyse sur le dernier roman de Jacqueline Wilson est jugé meilleur article de l’année dans la catégorie critique par la radio new-yorkaise « NY Sounds ».
    En 2013, elle est élu journaliste de l’année à la suite d’un sondage disponible sur 14 sites américains, australiens, anglais et écossais tel que « The Green Mouse ».

    • Genre littéraire
    Lucinda Mac Gregor est définit comme une journaliste critique par les médias. Passionnée de littérature, d’histoire et de cinéma, la plupart de ses articles sont consacrés à ces thèmes.

    • Vie privé
    Séparée du mannequin allemand Torsten Amft depuis 1999, elle est depuis en couple avec Damon Albarn. Ensemble, ils ont un petit garçon, Colin, né le 14 septembre 2005.

    2) En plein travail

    Je commence à travailler tôt, vers 7 heure. J’écoute les informations à la radio, pour me tenir au courant, et je note ce qui m’intéresse, pour un quelconque prochain article.
    Je commence juste après. La plupart du temps, un article me prend plusieurs jours, donc je relis toujours ce que j’ai fais avant, et je poursuis.
    Pendant 1 ou 2 heures j’écris un brouillon, des idées sur un cahier, puis quand j’ai assez de consistance, je fais un plan en plusieurs étapes.
    Enfin, je rédige, puis je corrige rapidement. Cela peut paraitre un peu étrange, mais je laisse « reposer » mon texte environ une demi-heure. Ainsi, lorsque je le relis plus tard, j’ai comme un regard extérieur.
    En fin d’après-midi, j’arrête d’écrire et je vais à la rédaction de « The Present » où je préside la conférence de rédaction.

    3) Trop fan

    J’avais vu sur Internet une annonce qui permettait de faire une visite de la rédaction de « The Present ». Je n’ai pas hésité une seule seconde. Deux mois et beaucoup d’impatience plus tard, j’ai enfin franchis la porte en verre de la rédaction de mon journal préféré. Je me rappelle, c’était le 4 février.
    Tout le monde était au travail. J’ai trouvé ça génial. J’ai demandé à un homme un peu barbu de m’indiquer le bureau de Lucinda Mac Gregor. Il m’a indiqué le bureau au fond du couloir.
    Elle m’a accueilli chaleureusement, et m’a invité à m’asseoir avec un grand sourire. Son bureau était recouvert de paperasse et les murs d’affiches, d’emplois du temps, de tableaux, de graphiques et même deux ou trois médailles. Je n’avais même pas pensé à préparer des questions à lui poser. Je me suis sentie un peu bête.
    _ Tiens, regarde, je suis en train de corriger mon dernier article. C’est une critique d’une exposition qu j’ai vu il y a une semaine. Tu veux la lire en avant-première ?
    Cette après-midi était géniale, mais elle est passée tellement vite ! Lucinda Mac Gregor est décidément ma journaliste favorite.

    4) Rencontre avec les médias

    Je ne sais pas comment je me suis retrouvé à faire l’interview de Lucinda Mac Gregor. En temps normal, on aurait demandé à quelqu’un de plus expérimenté que moi pour un direct avec une personne aussi célèbre. Il y a un enjeu. De l’argent. Beaucoup d’argent.
    Toujours est-il que je stressais comme un malade avant d’entrer sur le plateau. Lucinda était déjà en place. Elle m’a salué d’un signe de la main.
    A l’antenne dans 3, 2, 1, 0.
    _ Bonsoir chers téléspectateurs et téléspectatrices, aujourd’hui nous avons l’immense plaisir d’accueillir Lucinda Mac Gregor. Lucinda, bonsoir !
    _ Bonsoir Mark, je suis ravie d’être ici !
    _ Lucinda, vous devez être une des journalistes papier les plus lues, qu’est-ce que ça vous fait d’inverser les rôles ce soir ?
    _ Je vous avoue que ça me fait un peu bizarre, je fais parfois quelques interviews dans « The Present », mais ça me fait du bien de relâcher un peu la pression, c’est clair.
    _ On va commencer par parler un peu de vos débuts. Vous avez été dans la rédaction de « The Fast Post » avant d’intégrer l’équipe de « The Present ». En fait, vous avez démissionné, pouvez-vous nous expliquer pourquoi en quelques mots ?
    _ »The Fast Post » est un journal de qualité et je respecte le travail de ses employés mais… c’est difficile à définir, il faut l’avoir vécu pour comprendre. J’étais lassée de ce type d’articles, il n’y a pas assez de… piment ! (Elle rit) Je n’aime pas leurs méthodes de travail, je… ça ne me correspond pas, c’est tout, mais je leur souhaite de continuer.
    _ Et elle est fair-play en plus, c’est génial ! Dans la rédaction de « The Present », vous êtes depuis peu la rédactrice en chef, et vous écrivez également diverses articles. Comment est-ce que vous les qualifieriez ?
    _ J’aime bien le terme « analyse », parce que « critique » est péjoratif pour beaucoup de gens.
    _ Eh bien merci, Lucinda, d’avoir répondu à nos questions ! Quant à vous chers téléspectateurs, retrouvez-nous la semaine prochaine pour une nouvelle interview !

    5) Postérité

    Pour finir le trimestre, la prof de français nous a demandé de choisir une personnalité morte et d’écrire ce qui reste de son œuvre. Le truc c’est que je m’en fous complètement des gens morts. Bah oui, ils ont morts.
    J’ai cherché sur Internet et je suis tombé sur elle. Lucinda Mac Gregor.
    Je me suis dis qu’il restais beaucoup de traces de son passage sur Terre.
    Elle a écrit des centaines et des centaines d’articles. Des reportages, des analyses ensuite. Elle n’a fait que ça pendant toute sa vie. Il faut croire qu’elle était faite pour ça.
    Les gens se souviendront d’elle parce qu’elle était engagée dans plusieurs associations caritatives. Ils se souviendront d’elle parce que ses analyses étaient pertinentes et que c’était une femme intelligente. Ils se souviendront d’elle parce que son fils est en vie et qu’il lui ressemble énormément.
    Puis ils l’oublieront.

     

    Ce que le ciel raconte aujourd'hui

    Consigne : Écrivez une histoire avec comme fil conducteur la couleur du ciel durant la journée et avec comme point de départ ou comme fin l'image que vous aviez choisi en début de stage.

    Le ciel était bleu. Uniformément bleu.
    C’était un dimanche particulièrement banal, particulièrement silencieux, et le ciel était particulièrement bleu.
    Ian se leva très tôt, alors que le soleil se levait à peine. Il enfila machinalement quelques vêtements au hasard, ses chaussures de randonnée et sortit de chez lui. Il contempla un instant son quartier désert et calme et se dirigea vers la mer.
    Le ciel était bleu. Uniformément bleu.
    Il marcha quelques minutes sur la plage en laissant traîner ses pieds sur le sol, et ainsi laisser deux longues marques sur le sable humide.
    Il se posta sur le plus haut rocher qu’il put trouver pour regarder la mer. Et il se laissa tomber.
    Le ciel était bleu. Uniformément bleu.

    Ariane


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  • 1ère de couv.La saga Le cœur en braille est une série publié chez Didier Jeunesse et écrite par Pascal Ruter composée de 3 tomes racontant les (mé)aventures de Victor. Le premier tome, Le cœur en braille (clique ici pour lire mon article dessus), parait en 2012 tandis que le deuxième tome, Du bonheur à l'envers, parait en 2013, puis est réédité sous le nom de "Le cœur en braille, trois ans avant". En mars 2015, parait le troisième et dernier tome : "Le cœur en braille, 4 ans après".

    J'ai fini de le lire il y a quelques minutes, mais je ne veux pas en faire un Ce bouquin-là entier. Cet article est donc une extension de l'article dont le lien est un peu plus haut. C'est très court, et cela représente mon avis dans les très grandes lignes, et pour cause, c'est au départ juste un SMS envoyé à ma mère, cependant je me sentais obligée de vous le partager. C'est comme si Einstein avait envoyé "E = Mc², LOL" à sa mère et ne l'avait dit à personne d'autre. Ça n'aurait pas de sens. Et le mec serait vachement égoïste.

    "C'était très très très très bien, avec le style assez particulier de P. Ruter, que j'aime beaucoup. Ça finit gai, un peu cliché, tout le monde ensemble et tout le monde content, et j'aurais attendu un suspens moins évident, plus dans le genre un peu triste mais en même temps pas du tout de Pascal Ruter. C'est compliqué à expliquer par SMS, et c'est un roman compliqué, mais il reste quand même attachant et prenant.
 Moui moui, bilan positif."

    Ariane


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